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vendredi 20 août 2010

Coups de coeur de l'été

Sukkwan Island de David Vann, éditions Gallmeister

Pour échapper au ratage de sa vie, Jim décide d'emmener son fils de 13 ans passer un an sur un îlot perdu au large de l'Alaska afin de renouer avec lui et prendre un nouveau départ loin de la société de consommation. Les dangers auxquels ils sont confrontés et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar. Le fils commence à prendre les choses en main jusqu'au drame violent et imprévisible qui scelle leur destin. Un premier roman très noir qui confirme la qualité de ce petit éditeur spécialisé dans la littérature américaine, et le courant du « nature writing » en particulier.



Le Quai de Ouistreham de Florence Aubenas, éditions de L'Olivier

Afin de mieux appréhender la réalité du travail aujourd'hui, Florence Aubenas quitte temporairement son poste de reporter au Nouvel Observateur pour vivre de l'intérieur l'univers des précaires. Employée pendant six mois comme femme de ménage, cumulant les CDD à temps partiel, elle découvre un travail éreintant qui au final ne permet pas de vivre correctement. Son témoignage intègre et touchant sur le travail précaire lui a valu de recevoir le prix Joseph Kessel lors du festival « Etonnants voyageurs ».



Je fais des crêpes ! de Nathalie Beauvais, éditions Trop Mad

Anna veut des crêpes, mais son père préfère l'inviter au cinéma. Ce n'est pas du goût d'Anna qui s'endort à peine le film commencé. C'est alors qu'apparaît Majiknath, la fée cuisinologue bretonne qui l'emmène faire un voyage culinaire. Un livre recto-verso avec d'un côté une histoire pour découvrir l'origine des ingrédients de la pâte à crêpe et de l'autre des recettes de crêpes par un grand chef lorientais.



Frédéric Chopin : Les nocturnes par François Chaplin, piano. Zig-zag territoires

Avec beaucoup d'aisance et d'autorité, François Chaplin nous livre une interprétation magistrale des Nocturnes de Chopin, qui domine le flot de nouveautés discographiques engendré par cette année de bicentenaire. Loin de dérouler de jolies arabesques romantiques, le pianiste privilégie l'équilibre de l'architecture et la clarté du phrasé.

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