Le blog de la bibliothèque de Moëlan-sur-Mer

vendredi 14 novembre 2014

Prochaines séances Caf'contes


Dans le cadre de la création des spectacles « Philoso Fables », la Compagnie Art’traction vous propose les Caf’contes : une invitation joyeuse à venir à la bibliothèque discuter de thèmes de société autour de contes de sagesse orientaux (traitant par exemple du pouvoir, des relations homme-femme, de la solidarité…), pour des séances de 1H30 à 2H pour les adultes et sur inscription. Au terme de ce traitement particulier, vous verrez la vie autrement !
Prochaines dates :
Les samedis 15 et 29 novembre à 10H
Les samedis 6 et 13 décembre à 10H
Renseignements et inscriptions à la bibliothèque : 02 98 39 70 06

mercredi 1 octobre 2014

Les coups de coeur de l'automne


Le Royaume
Emmanuel Carrère
P.O.L.

 Voici un des chocs de la rentrée littéraire, un texte inclassable : péplum, récit historique, aveu, enquête… Un livre foisonnant dans lequel Carrère entremêle l’histoire des débuts du christianisme et le récit d’une crise mystique qu’il a traversé il y a vingt ans. C’est à la fois un document d’une incroyable érudition sur les premiers temps de l’histoire chrétienne, un roman avec des personnages bien caractérisés, en premier lieu l’apôtre Paul et l’évangéliste Luc, et le questionnement d’un agnostique qui essaie comprendre le fervent chrétien qu’il a été, en se replongeant dans les cahiers qu’il a noircis à l’époque de commentaires des Ecritures. Il a le don de nous faire revivre cette époque lointaine en usant de comparaisons aussi surprenantes qu’éclairantes avec l’histoire contemporaine ou celle de l’URSS .

 
Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas
Paul Veyne
Albin Michel

 Livre de souvenirs, traversée du siècle, promenade dans l’Antiquité… Réflexions profondes et anecdotes savoureuses émaillent ce livre aussi peu conformiste que son auteur. Il retrace d’abord sa vocation pour l’Antiquité, qui surgit lorsqu’enfant il découvre un morceau d’amphore. Puis son parcours professionnel : professeur au Collège de France, il a côtoyé les plus grands intellectuels de son temps dont Raymond Aron, Michel Foucault, le poète René Char, et s’est frotté à la « nouvelle histoire » dans le sillage de l’Ecole des Annales. Il évoque aussi ses convictions (il a un temps adhéré au Parti Communiste), ses engagements, les joies et les peines de sa vie personnelle, avec toujours le sens de l’humour qui le caractérise et cette curiosité toujours en éveil.


Balades littorales à Moëlan-sur-Mer
Marcel Le Pennec
Editions des Montagnes Noires

 La commune de Moëlan-sur-Mer a la chance de posséder un linéaire côtier de près de 15 kilomètres. Les falaises  côtières, plus ou moins hautes, sont échancrées de criques, d’anses, de plages et de profondes rias aux rives arborées constituant des paysages somptueux. C’est aussi dans ces rias que se lovent trois ports au charme sans égal : Belon, Brigneau, Merrien. Dès mars, il suffit de quelques belles journées ensoleillées pour transformer la frange côtière en jardin fleuri qui perdurera jusqu’à l’automne, les espèces végétales se succédant à un rythme soutenu. Les étapes dans les ports, quasi-déserts en hiver et bouillonnants en été, sont l’occasion de s’attacher à découvrir leur histoire et tenter de percer le mystère de leur âme.

 

Nos étoiles contraires
John Green
Nathan

 « Je m’appelle Hazel. […] J’ai seize ans. Cancer de la thyroïde à l’origine, mais mes poumons sont truffés de métastases depuis longtemps. Sinon, ça va ». Amenée à fréquenter un groupe de soutien psychologique où elle s’ennuie passablement, elle s’étonne qu’un joli garçon la fixe du regard. Lui, c’est Augustus Waters, un début d’ostéosarcome lui a fait perdre une jambe. Ils ont en commun d’apprécier la lecture, mais n’ont pas les mêmes goûts. Sachant que le temps est compté pour celle qu’il aime, Augustus fait tout pour se mettre en relation avec l’auteur préféré d’Hazel. John Green mêle à merveille comédie et mélodrame sur un ton faussement badin. Certaines situations trop lacrymales passent grâce à l’énergie et à la vitalité des personnages. Un roman pour les adolescents, qui a été adapté au cinéma par Josh Boone.

 

 

vendredi 19 septembre 2014

Caf'contes

Dans le cadre de la création des spectacles « Philoso Fables », la Compagnie Art’traction vous propose les Caf’contes : une invitation joyeuse à venir à la bibliothèque discuter de thèmes de société autour de contes de sagesse orientaux (traitant par exemple du pouvoir, des relations homme-femme, de la solidarité…), 5 à 6 séances de 1H30 à 2H, d’octobre à décembre, pour adultes et sur inscription. Au terme de ce traitement particulier, vous verrez la vie autrement ! Une présentation de l’événement sera proposée samedi 11 octobre à 10H à la bibliothèque.

Exposition "Se repérer en mer"


Exposition « Se repérer en mer, de l’ « estime » au GPS » à la bibliothèque du 14 au 25 octobre dans le cadre de la fête de la science : une histoire de la navigation et des techniques inventées pour se diriger  précisément en mer.  Aux premiers âges de l’humanité déjà, par goût de l’aventure, du risque, en raison d’impératifs géographiques ou la volonté d’expansion politique, les hommes sont amenés à se déplacer sur les mers et les océans, mais comment s’y retrouver au creux des vagues ? De la navigation « à l’estime » à la localisation précise à l’aide du GPS, que de chemin parcouru !
Cette exposition a été réalisée par l’Espace des Sciences de Rennes.


 

vendredi 5 septembre 2014

Reprise des "Bébés lecteurs"

Les "Bébés lecteurs" reprennent jeudi 9 octobre de 10H à 11H à la bibliothèque. C'est une animation pour les tout petits accompagnés de leurs parents ou de leur assistante maternelle, gratuite et ouverte à tous qui a lieu tous les 2e jeudis du mois.
Séances suivantes le jeudi 13 novembre et le jeudi 11 décembre

mardi 3 juin 2014

Exposition "Dis-moi tes illustrateurs"

Après avoir circulé dans différentes bibliothèques du réseau de la COCOPAQ, l'exposition "Dis-moi tes illustrateurs" sera exposée à la bibliothèque de Moëlan-sur-Mer du 3 au 21 juin à  l'occasion de la 6e édition de "Dis-moi ton livre". Les différentes sélections ont permis de faire découvrir aux enfants bon nombre d'illustrateurs depuis 6 ans. C'est cette attention portée à la richesse de l'illustration jeunesse que reprend l'exposition. Beaucoup des images présentées ici sont l'œuvre d'illustrateurs révélés lors des sélections du voyage lecture ou rencontrés à l'occasion du festival Rêves d'Océans. Les illustrateurs ont chacun créé une image inédite spécialement pour l'édition d'images "La Maison est en carton". Chaque exemplaire est imprimé sur papier d'art, numéroté et signé par l'artiste. Les illustrations ont été empruntées à la Bibliothèque du Finistère qui a fait l'acquisition de l'ensemble des collections. Les enfants qui participent au jeu "De A à Z, des auteurs aux z'énigmes" y trouveront la réponse à l'une des questions.

Coups de coeur de l'été


Réparer les vivants
Maylis de Kerangal
Verticales

Le sujet est dur : la mort d’un jeune homme et la question du don d’organes.
Simon Limbres a tout juste 20 ans. Il part surfer la nuit avec des copains. A leur retour au petit matin, épuisés par les vagues, c’est l’accident. Ensuite le SAMU, les urgences  puis l’annonce aux parents : mort cérébrale, « cœur battant toujours ». Une fois obtenu l’accord des parents, une autre histoire commence : 24 heures pendant lesquelles le cœur toujours battant de Simon devient promesse de vie pour Claire, déficiente cardiaque.
Le récit de Maylis de Kerangal est minutieusement documenté, aussi bien sur les transplantations et l’univers médical que sur tous les autres thèmes abordés, tel le surf. Mais le roman va bien au-delà de l’aspect technique. Il raconte aussi tout ce qui ne se comprend pas par la science : la douleur, la peur, le mystère de la mort, la symbolique du cœur. Comme pour tendre le récit  vers les « vivants » du titre, l’écriture est vive, précise, énergique.

 
De zéro à Z : l’abécédaire de l’inutile
Plonk & Replonk
Hoëbeke

 On connaissait l’humour anglais, voici l’humour suisse. Les coupables : deux frères originaires du canton de Neuchâtel. Dès l’adolescence, ils ont développé un goût certain pour l’absurde et l’humour noir en publiant à cent exemplaires Le Yaourt qui tue, accompagné d’un sachet de terre. Mais leur véritable vocation est venue avec la découverte d’un lot de vieilles photographies. Après collage, trucages divers et légendes adaptées, ces cartes postales surannées se transforment par leurs soins en chefs-d’oeuvre de nonsense, loufoques, saugrenus, surréalistes, énigmatiques. Ci-contre, « balançoire bretonne ». Il y a aussi : « Saisie d’instruments désaccordés par la police des fanfares », « Falaise se jetant d’une falaise » ou bien « Il est communément admis de c’est à la lecture des viscères d’un jeune trader que l’on parvient à prédire les tendances économiques les plus fiables ». Un nouveau concept est né, la « plonkitude » des choses.

Le Lion et l’oiseau
Marianne Dubuc
La Pastèque

C’est l’automne. Le lion ramasse les feuilles mortes dans son jardin. Il découvre alors un oiseau blessé. Le temps de lui faire un bandage, tous ses congénères ailés ont continué vers le Sud et la chaleur. Le lion offre l’hospitalité à son nouvel ami et l’hiver s’écoule tranquillement avec les jeux, la lecture et les goûters. Lorsque revient le printemps, les oiseaux sont là de nouveau et le petit protégé du lion ne peut retenir son instinct de les suivre.
Un album plein de douceur et de tendresse sur la force et la durée d’une amitié, l’acceptation du départ de l’autre puis la joie de le retrouver, l’écoulement paisible des saisons. Les images aussi bien que le texte sont d’une infinie délicatesse.  A partir de 3-4 ans.

 
Mandolin sonatas
Domenico Scarlatti, Artemandoline
Brilliant classics

On s’attend plus à entendre de la mandoline pour accompagner les chansons napolitaines que dans la musique baroque du XVIIIe siècle. Juan Carlos Muñoz et Mari Fe Pavon avec leur ensemble Artemandoline se sont attachés à lui redonner ses lettres de noblesse. Ils jouent sur des instruments d’époque, pourtant leur musique n’a rien de poussiéreux, avec une interprétation pleine de vivacité et de spontanéité. Leur démarche illustre aussi le travail des musicologues, qui a tout d’une enquête policière : parmi les 555 sonates pour clavecin de Scarlatti, cinq sont un peu atypiques dans leur partie supérieure. Les interprétations de la mélodie au violon n’étant pas satisfaisantes, Artemandoline a essayé la mandoline, et le résultat coule de source. Depuis, leur hypothèse semble se confirmer avec la découverte d’un nouveau manuscrit de l’une de ces sonates à la bibliothèque de l’Arsenal de Paris, explicitement intitulée « Sonatina per mandolino e cembalo ».