Le
Café Crim', les rencontres autour du roman policier à la bibliothèque,
continue chacun chez soi. Michèle nous propose de découvrir un nouveau
policier qu'elle vient de finir : "La Petite fille qui en savait trop" de Peter May.
1979, à la veille d'élections générales en Grande-Bretagne, Neil Bannerman, journaliste d'investigation de l'Edingurgh Post, est envoyé à Bruxelles, capitale de la nouvelle Europe à laquelle appartient désormais son pays. Il y découvre le monde de la presse européenne avec ses habitudes, des modes de fonctionnement, ses codes. Il y retrouve aussi d'anciens collègues. Mais à peine a-t-il eu le temps de s'y adapter, que la nouvelle d'un double homicide met tout le monde en émoi. L'une des victimes n'est-elle pas le ministre britannique de l'Union Européenne, star montante du Foreign Office, et peut-être futur Premier Ministre.
Les gouvernements belge et britannique décident d'étouffer l'affaire tant le scandale est grand. Mais Bannerman est bien décidé à faire la lumière sur ce qui ressemble à un crime de professionnel. Comment son collègue Slater se trouve-t-il être la seconde victime ? Et pourquoi ? Comment retrouver l'assassin et son commanditaire ? Neil va se retrouver entrainé dans une enquête pleine de rebondissements...
Peter MAY conduit parfaitement l'intrigue avec, comme souvent, un personnage principal décidé à tout découvrir, et à le faire savoir, même au péril de sa vie. L'introduction d'une enfant autiste, témoin potentiel, donne une touche d'humanité à un monde d'ambitions, de cupidité, de pouvoir et de politique.
Ecrit à la fin des années 70, après un séjour à Bruxelles, alors qu'il était journaliste reporter au Scotsman de Glasgow, "La Petite fille qui en savait trop" ("The man With No Face") rend authentiques les personnages, l'ambiance et le cadre du roman, Bruxelles en hiver, et même l'intrigue vraisemblable.
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